Histoire

Histoire de Parikia
Situation

Parikia

Un peu d’histoire, une visite archéologique

Les studios Margarita sont idéalement situés pour qui s’intéresse à l’histoire de Paros, tout près des sites archéologiques. L’histoire de l’île remonte au IIIe millénaire av. J.-C et l’on retrouve encore des traces des différents colons: Phéniciens, Mycéniens, Ioniens, Macédoniens, Romains, Byzantins, Vénitiens, Francs et Ottomans qui s’installèrent dans les Cyclades. L’histoire est partout dans les rues pavées de Parikia et vous invite à découvrir le passé de l’île.

A quelques pas des studios Margarita, un atelier de céramique de l’époque hellénistique est très bien préservé. On peut y voir les vestiges de six fours et de deux réservoirs à eau. Le four principal a été construit à partir de plaques d’ardoise que l’on trouve un peu partout sur l’île. Il a un diamètre de 2,50 mètres et une hauteur de 3 mètres. L’ouverture de la fournaise, ainsi que deux de ses fenêtres de ventilation sont bien conservées. Les poteries sortant du four principal en ardoise étaient placées sur une plaque de pierre. Les autres fours sont constitués de jarres dont on a ôté le haut et le bas.

En face de la poterie, les restes d’une presse à olives et d’un pressoir à raisin, témoignant du rôle important de l’agriculture sur l’île de Paros. La déesse de la terre et de l’agriculture, Démeter était vénérée sur l’île durant l’antiquité et un temple lui était dédié à Parikia.

Un peu plus haut, après le périphérique, vous pourrez admirer un ancien atelier de sculpture de la période hellénistique. De nombreuses statues non terminées retrouvées sur place confirment l’importante activité de sculpture et de commerce du marbre à Paros à l’époque antique.

Encore un peu plus haut, vous aurez une vue sur toute la ville et le dôme de l’église St Constantin. Les murs d’enceinte exhumés à cet endroit marquent la limite de la ville antique. Ils furent construits au VIIe siècle av. J.-C pour protéger la ville et le port. Ils sont restés en usage dans l’Antiquité tardive.

En redescendant vers la vieille ville, le dédale de ruelles pavées où il est si facile de se perdre fut conçu ainsi volontairement pour désorienter les envahisseurs, principalement les pirates sévissant sur la mer Égée, et donner aux habitants de Parikia le temps de se mettre à l’abri. Il offrait également aux habitants de Parikia une échappatoire au cas où ils recevraient des invités indésirables : les maisons voisines leur permettaient de sauter de toit en toit et d’échapper à leurs poursuivants.

La vieille ville porte les traces de l’influence des vénitiens, qui y bâtirent la citadelle (le « Kastro ») en 1260, sur l’emplacement de l’Acropole Antique en réutilisant des morceaux du temple de Déméter, que l’on retrouve un peu partout dans la vieille ville. L’écrivain Kosmas Polis dit en visitant Parikia dans les années 30 que « les façades des maisons, même les plus misérables, ressemblent à un musée un plein air ». Plus vous arpenterez les ruelles, plus vous vous apercevrez qu’il vous reste beaucoup de secrets à découvrir…